Familles hors normes

[Témoignages] Financer une GPA : des sacrifices et de la solidarité

Une gestation pour autrui (GPA), on le sait, ça coûte cher. D'autant plus que la pratique étant interdite en France, les couples qui y ont recours doivent se rendre à l'étranger. Fécondation in vitro (FIV), indemnisation de la femme porteuse, frais d’agence, séjour(s) sur place… Selon les pays, les cliniques et les formules, comptez entre 50.000 et 200.000 euros – bien plus si l’enfant a besoin de soins particuliers à la naissance.

Pour certaines personnes, cette somme représente à peine le pri

Comment s’adresser à sa famille de façon non-genrée ?

Dans une famille, tout le monde a un rôle bien précis… et bien genré. Pour les personnes non-binaires, ou celles qui rêvent d’un monde moins sexiste, cela peut poser problème. Mais les familles concernées trouvent des solutions.

“Maman”, “petit-fils”/”fille”, “cousins”... Depuis la naissance de mon enfant, de nouveaux mots ont envahi mon quotidien. La personne non-binaire que je suis est ravie (non). Pour la première fois de ma vie, je me sens “triggered” par des mots genrés, comme si une parti

Genre féminin ou masculin de leur bébé : ces parents pratiquant la parentalité non genrée ont décidé de ne rien révéler

Ces parents ne veulent pas “genrer” leur enfant. Pour libérer leurs enfants des normes de genre, des parents décident de ne pas leur assigner de genre à la naissance. Ni garçons, ni filles, ces enfants sont des “theybies”, contraction entre “babies” et “they”. En anglais, le pronom “they” peut, en effet, décrire une personne dont on ne connaît pas le genre, ou qui ne se revendique d’aucun.

Pour libérer leurs enfants des normes de genre, certains parents, encore très minoritaires, décident de ne

Durant le confinement, des mères sociales sans droits encore plus vulnérables

Avant le confinement, Elvina avait encore espoir de revoir ses deux garçons dont s’occupe actuellement son ancienne compagne. Aujourd’hui, elle y croit de moins en moins. « Je devais enfin, après tout ce temps d'attente, passer au tribunal le 14 avril. Aujourd’hui, je me retrouve sans date », a-t-elle expliqué à Komitid.

Depuis leur séparation en 2014, les deux femmes se disputent la garde de leurs jumeaux nés d’une PMA en Espagne. En 2016, son ex, qui les a portés, lui refuse tout droit de gar

PMA pour toutes : « Je n’ai aucune idée de l’avenir du texte », affirme la députée Laurence Vanceunebrock

Ce mois-ci, le projet de loi légalisant la PMA pour toutes aurait dû être débattu en seconde lecture à l’Assemblée nationale après le vote du Sénat. Aujourd’hui, son avenir est plus qu’incertain.

22 janvier 2020. Le Sénat votait en première lecture l’ouverture de la procréation médicalement assistée à toutes les femmes cisgenres. Même s’il s’agissait pour de nombreux militant.e.s d’une loi au rabais, l’essentiel est là : les femmes célibataires et en couple homosexuel pourront désormais faire u

À la recherche du sperme parfait

Sommes nous tout·e·s égaux·les face au désir d’enfant ? Ce chemin vers la parentalité est pour certain·e·s semé d’embuches et de surprises. C’est le cas d’Aline Mayard, journaliste, qui a décidé de faire un enfant grâce à une PMA.

Très vite, des questions se posent autour du donneur : comment le choisir ? Quelles caractéristiques préférer chez lui ? Faut-il même le choisir, ou laisser le hasard faire le travail ?

« À la rechercher du sperme parfait » est une série d’Aline Mayard réalisée par V

GPA et confinement : enquête sur ces nourrissons séparés de leurs parents

Ce jour-là, un petit garçon doit naître d’une mère porteuse dans l’état d’Oregon aux États-Unis. Ses deux papas, Mickaël et Ludovic, ne savent toujours pas s’ils pourront être auprès de lui lors de l’accouchement. En cette période de pandémie, les hôpitaux ont drastiquement réduit le nombre de personnes autorisées dans les hôpitaux. Les deux hommes sont déçus mais soulagés : ils ont bien failli ne pas pouvoir être auprès de lui du tout.

La journée du jeudi 12 mars n’a pas été facile pour Mickaë

PMA au temps du confinement : entre rêves en pause et rêves brisés

« Si je ne faisais pas l’insémination le 16 mars, cela repoussait à je ne sais combien de temps. C’était un mini-risque à prendre mais je l’ai pris. » Pour Marion Boucard, une femme célibataire de 43 ans, l’envie de commencer son parcours de FIV dans une clinique madrilène a été plus forte que la peur du coronavirus. « Tout le monde me conseillait d’annuler mais mon corps était préparé avec les médicaments depuis trois semaines et j’attendais ce moment depuis six mois », explique-t-elle à Komiti