Alice Oseman : "J’ai réalisé qu'il y avait peu d'histoires sur le fait d'être aro et ace"

Contrairement à ses personnages Nick et Charlie, Alice Oseman, créatrice de la série Heartstopper, n’a jamais ressenti de sentiment amoureux ou de désir sexuel. Et pour cause : iel est asexuelle et aromantique. Comment écrit-on le sentiment romantique quand on ne le connaît pas ? Entretien.

Alice Oseman approche à peine de la trentaine, et jouit déjà du statut de star de la littérature pour jeunes adultes. Ses trois romans L’année solitaire, Silence radio et I was born for this, ainsi sa série

Il était des voix - Le sentiment amoureux (part.1) : prototyper de nouvelles façons d'aimer | Slate.fr

« Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants », cette phrase berce des générations d’enfants depuis l’avènement des histoires d’amour dans les contes de fée. Elle construit nos imaginaires, anime nos espoirs et nous lance dans une quête intemporelle : celle de la recherche de l’âme-soeur.

Aujourd'hui, ce mythe socialement construit voit apparaître de nouveaux modèle, de nouvelles visions. Celle

"C'est incroyable de voir que l'asexualité commence à être connue du grand public!"

NEON, magazine : Quand vous êtes-vous rendu compte que vous étiez asexuel ?

David Jay, penseur asexuel : En classe de sixième, mes camarades ont commencé à parler de crushs et de sexualité d’une façon que je ne comprenais pas – je suis à la fois ace (asexuel) et aro (aromantique). Plus je grandissais, plus cela m’inquiétait. J’ai inventé le mot "asexuel" pour décrire ce problème. Ce que je ne savais pas, à cette époque, en 1996, c’est que quelques universitaires utilisaient déjà ce terme. En en

‎Crac Crac : Sexe & No Sexe sur

Après après 3 saisons à décrypter absolument toutes les sexualités, il restait à CRAC CRAC un ultime territoire inconnu, celui justement où il n’y a pas de cul : ce qu’on appelle l’asexualité.

Qui sont les asexuel.les ou “ace” ? Est-ce subi ou voulu ? Pourquoi ne faut-il pas mélanger abstinence, chasteté et asexualité ? Peut-on vraiment préférer un plan cou à un plan cul ?

On en parle avec Laurie, asexuelle revendiquée, et Aline Mayard, journaliste queer et “ace”.

Livres, séries : 5 oeuvres pour parler d'asexualité

Où sont les asexuel·les ? Tout autour de nous, puisque cette orientation concerne 1 à 4% de la population. Mais pas tellement dans la pop culture. Nous sommes allés chercher ces personnages encore trop eu visibles.

Dans les livres ou les films, les personnages s’aiment, couchent ensemble, se marient et généralement vivent heureux et font beaucoup d’enfants à la fin. C’est presque une condition sine qua non : tout héros ou héroïne qui se respecte doit passer par là, sinon comment serait-il compl

“Mental”, “Sex Education”, “BoJack Horseman”, “High Maintenance” : quatre séries pour comprendre l’asexualité

En ce mardi 6 avril, l’absence d’attraction sexuelle célèbre sa première journée internationale. Pour mieux comprendre cette orientation qui concernerait 1% de la population mondiale, rien de tel que de se plonger dans quatre séries qui battent en brèche les préjugés.

En 2017, Netflix dévoile son adaptation du comics Riverdale. Contre toute attente, le personnage de Jughead se retrouve en couple avec la jeune Betty. Dans la plupart des versions de cette bande dessinée octogénaire, Jughead est p

Asexualité : « Si des personnes décident de ne pas avoir de rapports sexuels, il leur est plus facile de questionner leur genre

Quand Estance a annoncé dans le groupe féministe queer non mixte dans lequel iel militait qu’iel était asexuel.le, c’est-à-dire qu’iel ne ressent pas de désir sexuel pour autrui, ça s’est mal passée. « C’était comme si soudainement, j’étais devenu.e hétéro. On m’a ignoré.e après », explique-t-iel à Komitid. Iel milite désormais au sein d’AVA, l’Association pour la visibilité asexuelle.

Au fil des années, l'asexualité est devenue plus connue des personnes LGBT+. Lors de la Marche des fiertés, le

Les tabous sur le corps et la sexualité levés par "Sex Education"

La masturbation, l’utilisation d’un vibro ou le coït pendant les règles ne sont plus les sujets honteux qu’ils étaient avant Sex and the City ou Girls. Mais encore trop d’aspects de la sexualité restent tabou. La série Sex Education compte bien en faire tomber le plus possible.

Dans cette série Netflix, Otis (Asa Butterfield), le fils de l’excellent sexologue Dr Jean Milburn (Gillian Anderson), aide ses camarades de classe à résoudre leurs problèmes sexuels et nous livre au passage des informat

Je t'aime, etc... Asexualité : ne pas ressentir d'envie sexuelle

A 32 ans, Aline, une Parisienne a toujours été asexuelle (L’asexualité, dans son sens le plus large, est l’état d’une personne (asexuelle) qui ne ressent pas d'attirance sexuelle pour une autre personne et/ou pour elle-même).
Dans un épisode de « Sex education » sur Netflix, elle a découvert la scène d’une adolescente qui se confie à une sexologue concernant sa non-sexualité.
Elle s'est, à ce moment-là, enfin retrouvée dans la culture pop.

Pourquoi la scène sur l'asexualité de "Sex Education" est nécessaire

Début 2019, on avait déjà adoubé la saison 1 de Sex Education. Entre découverte du plaisir, histoires de coeur ou d'amitié, et ouverture clandestine d'un cabinet de sexologie dans les toilettes abandonnées du campus, le synopsis nous avait vite accrochée. Un an après, on ressort bouleversée de la suite des aventures d'Otis (Asa Butterfield), Maeve (Emma Mackey) et Eric (NCuti Gatwa). Une saison 2 approfondie, tant sur la psychologie des personnages que sur le spectre de leurs sexualités.

A Moor

Il serait grand temps de changer de regard sur l'asexualité

«Je ne suis pas gay. Enfin, je ne crois pas, mais je ne crois pas être hétéro non plus. Je ne sais pas ce que je suis. Je crois que je ne suis peut-être rien.» Comme Todd Chavez, le meilleur ami de BoJack Horseman, le cheval cynique et désabusé de la série animée éponyme de Netflix, 1% de la population ne ressent pas d'attirance sexuelle pour une autre personne. Comme Todd va le réaliser dans la saison 4, cette absence de désir porte un nom: l'asexualité. De quoi parle-t-on au juste et pourquoi

Toujours vierges à 30 ans, elles témoignent

Si, passée l’adolescence, on n’a pas perdu sa virginité, c’est qu’on doit avoir a un problème, qu’on est un·e loseu·r·se, qu’on a des traumas pas réglés, qu’on est mal dans sa peau ou encore qu’on est un·e fanatique religieux·se. “Ca reste un sujet assez tabou”, explique la sexologue Valérie Doyen. “Les gens ne se confient pas beaucoup sur ce sujet-là.” Certaines personnes vivent leur virginité dans la douleur. “Dans notre société, faire l’amour est tellement considéré comme essentiel que si on